Le kaempférol est un flavonoïde naturel

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Le kaempférol est un flavonoïde naturel de type flavonol dont les principes actifs sont présents dans de nombreux fruits, légumes et herbes médicinales (brocolis, poireaux, épinards, tomates, fraises, raisins et la propolis). C’est un pigment jaune.

Le kaempférol a été largement étudié pour ses effets antioxydants, anti-inflammatoires, anticancéreux et cardioprotecteurs.
Effets très pertinents pour la performance physique et la récupération.

Les apports moyens de kaempférol individuel chez les adultes varient de 5,4 mg/jour à 9,3 mg/jour.

 La biodisponibilité du kaempférol par ingestion orale est d’environ 1,5 %. Malgré son potentiel, le kaempférol présente une faible biodisponibilité, ce qui signifie que l’organisme ne l’absorbe pas facilement.

Les recherches sur le métabolisme et la pharmacocinétique (étude du devenir d’une substance active après son administration dans l’organisme) du kaempférol dans l’organisme indiquent que le kaempférol administré par voie orale subit un métabolisme important dans les cellules épithéliales de l’intestin grêle, du foie et d’autres tissus.

Le kaempférol et les maladies liées à l'âge

Des études ont exploré le potentiel thérapeutique du kaempférol dans le traitement des maladies liées à l’âge.

Elles soulignent les effets anti-inflammatoires, antioxydants et neuroprotecteurs du kaempférol, ainsi que son potentiel dans le traitement des maladies neurodégénératives, des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, de l’ostéoarthrite, de l’ostéoporose, de la dégénérescence maculaire liée à l’âge et du cancer.
(Des recherches supplémentaires et des essais cliniques seront nécessaires pour valider ces résultats).

Quelles sont les maladies liées à l'âge ?

Les maladies liées à l’âge sont étroitement liées à diverses pathologies, notamment les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes, les maladies neurodégénératives et les maladies infectieuses.

Les maladies liées à l’âge connaissent une augmentation alarmante du nombre de cas à l’échelle mondiale.
Elles constituent un défi majeur pour la santé mondiale.

  • La maladie d’Alzheimer : Une maladie neurologique dégénérative qui affecte principalement la cognition, la mémoire et le comportement chez les personnes âgées, se manifestant généralement chez les 60 ans et plus. Les causes sous-jacentes de la MA comprennent la perte neuronale progressive dans l’hippocampe et le cervelet, l’accumulation anormale d’Aβ et le développement de plaques séniles.
  • La maladie de Parkinson : Une affection neurologique qui s’aggrave avec le temps, touchant principalement les personnes âgées, caractérisée par des troubles du mouvement dus à une carence en dopamine dans le striatum (structures cérébrales sous le cortex cérébral impliquées dans la planification motrice, la prise de décision, la motivation et les apprentissages).
  • La démence à corps de Lewy
  • La démence fronto-temporale
  • La démence vasculaire
  • L’athérosclérose : Le vieillissement vasculaire englobe des modifications du système vasculaire dues au processus de vieillissement. Le dysfonctionnement du système vasculaire contribue de manière significative, notamment à l’athérosclérose, l’artérite…
  • L’insuffisance cardiaque
  • le diabète de type 2 : Le diabète de type 2 est défini par une altération de la libération d’insuline, entraînant une hyperglycémie et une augmentation des taux de lipides, son incidence augmentant chez les personnes âgées de 65 ans et plus.
  • L’arthrose : Une affection inflammatoire chronique caractérisée par des douleurs articulaires, une dégénérescence du cartilage et une inflammation des articulations.
  • L’ostéoporose : Une affection osseuse liée à l’âge qui implique une diminution de la densité osseuse et une altération de l’intégrité osseuse.
  • La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) : Une affection oculaire dégénérative qui affecte principalement la macula et provoque une déficience visuelle sévère chez les personnes âgées.

    Les options thérapeutiques pour ces affections sont souvent limitées.
    Cela souligne le besoin urgent de thérapies innovantes s’attaquant aux processus fondamentaux du vieillissement lui-même.
    Actuellement, les traitements efficaces contre les maladies liées à l’âge restent minimes, ce qui en fait l’une des affections les plus coûteuses pour la société.

Le kaempférol a démontré   des effets antioxydants et anti-inflammatoires.

Le kaempférol dans le traitement des maladies liées à l'âge

Les propriétés thérapeutiques potentielles du kaempférol se sont révélées prometteuses dans le traitement des maladies liées à l’âge, en grande partie de ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Troubles neurodégénératifs : Des études suggèrent que le kaempférol possède des propriétés neuroprotectrices dans des troubles neurodégénératifs tels que la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.
Il agit en réduisant le stress oxydatif, en modulant les voies pro-inflammatoires et en inhibant la formation et l’agrégation de protéines bêta-amyloïdes. Par exemple, une étude a montré que le kaempférol réduisait les lésions cérébrales causées par l’ischémie (diminution de l’apport sanguin artériel à un organe entraînant une baisse de l’oxygénation des tissus de l’organe) chez le rat.

Ostéoporose sénile : Le kaempférol pourrait être un traitement potentiel de l’ostéoporose sénile, une maladie inflammatoire du système musculosquelettique liée au vieillissement. Il agit en régulant les réponses inflammatoires, le stress oxydatif et en maintenant l’homéostasie (équilibre bénéfique) osseuse. Une étude a révélé que l’administration orale de kaempférol augmentait la densité minérale osseuse fémorale et améliorait le volume osseux chez des rats ovariectomisés.

Cancer : Le kaempférol a montré un potentiel anticancéreux grâce à sa capacité à induire l’apoptose (mort cellulaire), à arrêter le cycle cellulaire et à supprimer la croissance des cellules tumorales. Il agit sur diverses voies moléculaires impliquées dans la croissance et la prolifération du cancer.

Maladies cardiovasculaires : Le kaempférol pourrait jouer un rôle protecteur contre l’athérosclérose en inhibant l’inflammation vasculaire et en réduisant l’expression des molécules pro-athérogènes.

Diabète : Le kaempférol a démontré un potentiel dans l’amélioration de la sensibilité à l’insuline et la protection contre les lésions des cellules bêta pancréatiques. Il agit en modulant les voies de signalisation et en réduisant le stress oxydatif associés au diabète.

Il est important de noter que la recherche sur le kaempférol est encore en cours et que des essais cliniques supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer les dosages et les formulations optimaux pour un usage thérapeutique.

Le kaempférol, les performances physiques et la fatigue

Des études scientifiques, menées en 2023, suggèrent qu’il pourrait améliorer les performances physiques et atténuer la fatigue.

Sur les performances physiques, des recherches scientifiques ont été menées in vivo sur des souris et in vitro sur des cellules musculaires C2C12. Les résultats suggèrent que le kaempférol améliore la force musculaire et l’endurance.

Les études scientifiques rapportent :

  • Force musculaire et endurance accrue : Le kaempférol a amélioré la force de préhension et l’endurance chez la souris, ce qui suggère un effet bénéfique sur la fonction musculaire.
  • Augmentation du stockage d’énergie : Le kaempférol a augmenté les niveaux d’ATP et de glycogène dans le foie et les muscles squelettiques, fournissant ainsi plus d’énergie disponible pendant l’exercice.
  • Diminution des marqueurs de fatigue : Le kaempférol a entraîné une réduction des taux d’acide lactique (AL) et de créatine kinase (CK), ce qui indique une diminution de la fatigue musculaire et des dommages.
  • Effet antioxydant : Le kaempférol a réduit le stress oxydatif en diminuant les niveaux de malondialdéhyde (MDA) tout en augmentant l’activité de la superoxyde dismutase (SOD) et de la glutathion peroxydase (GSH-Px), des enzymes antioxydantes.
  • Amélioration de l’absorption du glucose et de la fonction mitochondriale : Des études in vitro sur des cellules musculaires C2C12 ont montré que le kaempférol augmentait l’absorption du glucose, la biogenèse mitochondriale et la synthèse des protéines, des facteurs clés de la performance musculaire.
  • Mécanismes moléculaires : Les effets bénéfiques du kaempférol semblent impliquer l’activation des voies de signalisation PI3K/AKT et MAPK, qui jouent un rôle crucial dans la croissance, le métabolisme et la fonction musculaires. De plus, le kaempférol a stimulé l’AMPK et le PGC-1α, des régulateurs importants du métabolisme énergétique, favorisant ainsi l’absorption du glucose et la biogenèse mitochondriale.

En résumé, le kaempférol semble améliorer les performances physiques et atténuer la fatigue en augmentant le stockage d’énergie, en réduisant le stress oxydatif et en améliorant diverses fonctions cellulaires dans les muscles squelettiques. 

Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats chez l’humain.

Le kaempférol anti-SARS-Cov-2

L’activité anti-inflammatoire du kaempférol joue un rôle essentiel dans la lutte contre le COVID-19 car il réduit l’interleukine-6 (IL-6), le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-a) et le facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF).

Les deux flavonoïdes : le kaempférol et la chrysine  affectent non seulement les virus pathogènes, mais ils inhibent également la réponse inflammatoire.
De plus, ils perturbent l’invasion virale des cellules hôtes.

Le kaempférol pourrait être un complément alimentaire prometteur pour améliorer les performances sportives et atténuer la fatigue.

Quelles sont les limites des recherches actuelles ?

Bien que la recherche sur l’efficacité du kaempférol dans le traitement des maladies liées à l’âge semble prometteuse, il est essentiel de reconnaître qu’une grande partie de ces études impliquent l’utilisation du kaempférol en combinaison avec d’autres composés.

  • Il existe un manque d’essais cliniques évaluant spécifiquement l’administration d’aglycones de kaempférol ou la consommation d’aliments riches en aglycones de kaempférol.
  • Il existe un manque de recherche sur le profil d’innocuité du kaempférol isolément.
  • Le mécanisme exact par lequel le kaempférol inhibe la glycoprotéine P reste inconnu.
  • On ne sait pas comment le kaempférol influence les voies cellulaires spécifiques liées au vieillissement.
  • On ne sait pas quels sont les effets à long terme du kaempférol.
  • La faible biodisponibilité du kaempférol limite son efficacité thérapeutique.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les dosages, la durée des traitements et les profils d’innocuité optimaux du kaempférol pour chaque affection spécifique.
L’interaction entre le kaempférol et d’autres composés, ainsi que les effets synergiques potentiels qui peuvent survenir, constituent une piste intéressante pour de futures investigations.

Les produits de la ruche comportant du kaempférol

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