Apithérapie et médecine vétérinaire : apithérapie vétérinaire

L’apithérapie, le fait d’apporter des soins avec les produits de la ruche et des abeilles, ne se cantonne pas aux êtres humains mais intervient aussi sur les symptômes secondaires des animaux et même des plantes (en arboriculture).

L’apithérapie présente un grand potentiel pour la médecine vétérinaire, mais elle doit être appliquée avec prudence et sous la supervision d’un médecin vétérinaire.

Voici un aperçu des dernières informations et études scientifiques en apithérapie vétérinaire.
Des recherches supplémentaires sont cependant nécessaires pour déterminer les doses optimales, les méthodes d’application et les mécanismes d’action de ces produits chez les animaux.

Quelles sont les utilisations thérapeutiques des produits de la ruche en médecine vétérinaire ?

Le Miel utilisé en apithérapie vétérinaire

La cicatrisation des plaies : Le miel est reconnu pour son efficacité dans le traitement des plaies chez les chevaux, les chats, les chiens, les souris et les rats, y compris celles infectées par des micro-organismes résistants aux antibiotiques.
Même si le miel de Manuka est reconnu pour son action antibactérienne, bien que son efficacité puisse varier en fonction de la concentration en MGO et de la souche bactérienne, cette notoriété n’est due qu’à la communication efficace qui est faite autour de ce miel.
Des exemples de cicatrisation réussie de plaies chez les chats, les chiens et les bovins à l’aide de miel de qualité médicale ou de miel brut existent.
en fait tous les miels fonctionnent.

L’efficacité d’un même produit (un même type de miel) peut varier en fonction du type de plaie et de la présence ou non d’une infection.

Les problèmes gastro-intestinaux : Des études sur des rats ont démontré l’efficacité du miel dans la prévention et le traitement des problèmes gastro-intestinaux, notamment la cicatrisation des ulcères gastriques.

Le syndrome métabolique : Des recherches sur des rats suggèrent que le miel pourrait aider à gérer l’hyperglycémie, la dyslipidémie et l’hyperlipidémie.

Les Propolis utilisées en apithérapie vétérinaire

Les infections : La propolis présente une activité antifongienne prometteuse, comme démontré dans des études précliniques sur des souris atteintes de candidose vulvo-vaginale.
Elle pourrait également constituer une alternative aux antimicrobiens conventionnels dans le traitement de la mammite bovine, bien que des études cliniques soient nécessaires pour confirmer son efficacité et sa sécurité.

Un effet négatif sur les tissus mammaires bovins a également été rapporté. Cette contradiction souligne la nécessité d’études cliniques approfondies pour déterminer la posologie, l’efficacité et l’innocuité de la propolis dans le traitement de la mammite bovine, car les mécanismes d’action in vitro peuvent différer de ceux in vivo.

La cicatrisation des plaies : La propolis a démontré une efficacité notable dans la cicatrisation des plaies chez différentes espèces, notamment les rats, les chiens et les porcs.

Les effets anti-inflammatoires : La propolis s’est avérée efficace dans le traitement de diverses affections inflammatoires de la cavité buccale chez les animaux de laboratoire.

Autres utilisations des propolis : La propolis a montré des effets prometteurs en tant qu’adjuvant dans les vaccins vétérinaires, ainsi que des propriétés gastro protectrices, protectrices du foie, anticancéreuses et de guérison des plaies cornéennes chez différentes espèces.

Le Venin d’abeille (Apitoxine) utilisé en apithérapie vétérinaire

Les douleurs et inflammations : Le venin d’abeille est utilisé depuis longtemps pour traiter la polyarthrite rhumatoïde et son efficacité a été démontrée dans des études précliniques et cliniques.

Les problèmes neurologiques :  Des études menées sur des chiens et des souris suggèrent un potentiel neuroprotecteur du venin d’abeille, notamment dans des maladies comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et la dégénérescence discale intervertébrale.
Il a également été utilisé avec succès pour traiter la paralysie faciale idiopathique chez un chien.

La reproduction et croissance : Des études sur des lapins ont montré que le venin d’abeille peut améliorer les performances de reproduction, la réponse immunitaire et l’état de santé général.
Il a également été associé à une meilleure croissance et une meilleure immunité chez les poulets de chair et les porcs.

L’arthrite chez le chien : Des études ont montré que le venin d’abeille peut améliorer la mobilité et réduire la douleur chez les chiens souffrant d’arthrite.

La mastite chez la vache : Le venin d’abeille a démontré des effets anti-inflammatoires dans les cellules épithéliales mammaires bovines, ce qui suggère un potentiel dans le traitement de la mammite.

La laminite chez le cheval : Un cas clinique décrit l’utilisation du venin d’abeille dans le traitement de la laminite chez un cheval, avec des résultats prometteurs.
Laminite : le flux sanguin vers les lamelles podophylleuses et karaphylleuses est interrompu (sabot du cheval).

Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) chez le cheval : Des études ont indiqué que le venin d’abeille pourrait améliorer les performances et réduire les symptômes de la MPOC chez les chevaux de course.

Autres utilisations du venin d’abeille : Le venin d’abeille a démontré des effets gastro protecteurs, immunoprophylactiques, antibactériens, antifongiques, antiviraux et antidiabétiques dans diverses études animales.

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Le Pollen frais utilisé en apithérapie vétérinaire

La performance de croissance : L’ajout de pollen d’abeille à l’alimentation des volailles a entraîné une amélioration de la croissance et de la microflore intestinale.

La santé de la prostate : Des études sur des rats suggèrent que le pollen d’abeille pourrait avoir des effets bénéfiques sur l’hyperplasie bénigne de la prostate et l’inflammation.

Le dysfonctionnement testiculaire : Le pollen d’abeille a montré un potentiel pour atténuer le dysfonctionnement testiculaire induit par le diabète chez des rats.

La Gelée royale utilisée en apithérapie vétérinaire

Les effets protecteurs : La gelée royale a démontré une capacité à protéger le foie, les reins et les poumons contre les effets toxiques de la chimiothérapie chez des rats.

La santé reproductive : La gelée royale a montré des effets positifs sur la fertilité masculine et le succès reproducteur chez les rats, les souris et les lapins. Elle a également favorisé la folliculogenèse (la maturation progressive du follicule ovarien) et augmenté les hormones ovariennes chez les rates immatures.

Les autres utilisations de la gelée royale : La gelée royale a présenté un potentiel anticancéreux, anti-âge et de renforcement osseux dans des études animales.

Les larves de faux-bourdons utilisées en apithérapie vétérinaire

Les performances de reproduction : L’administration de larves de faux-bourdons a amélioré les fonctions reproductives des béliers et a eu un effet androgène chez les rats castrés et les poulets de chair.
Chez les truies, les effets étaient variables, avec un potentiel d’amélioration de la fertilité mais aussi de perturbation de la folliculogenèse.

Autres utilisations des larves de faux-bourdons : Les larves de faux-bourdons ont montré un potentiel neuroprotecteur et thérapeutique dans le sepsis (conséquence d’une infection grave) chez des rats.

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Précautions et qualité d'utilisation des produits de la ruche en apithérapie vétérinaire

Contamination : Les produits de la ruche peuvent être contaminés par des produits chimiques tels que les acaricides et les pesticides.

Réactions allergiques : Bien que moins fréquentes que chez l’homme, des réactions allergiques, y compris des réactions anaphylactiques potentiellement mortelles, peuvent survenir.

Le venin d’abeille peut provoquer des effets secondaires tels que léthargie, hématurie, ataxie, convulsions, anémie hémolytique, échinocytose, sphérocytose, thrombopénie, hémoglobinémie et hémoglobinurie.
Des doses élevées peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle, des troubles du rythme cardiaque et même la mort.

L’allergie au VA est une préoccupation majeure, pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique.

Manque de standardisation et de protocoles : Il n’existe pas de normes officielles pour la qualité, la posologie et l’administration du venin d’abeille. Cela rend difficile la comparaison des études et la garantie de l’efficacité et de la sécurité du traitement.

Bien-être animal : L’extraction du venin par électrochocs, bien que considérée comme relativement sûre, perturbe la vie de la ruche et peut causer du stress aux abeilles.
De plus, l’utilisation du venin d’abeille comme traitement peut causer de la douleur et de l’inconfort à l’animal, en particulier lors d’injections répétées.

Manque d’études cliniques : La plupart des recherches sur le venin d’abeille chez les animaux ont été menées in vitro ou sur des modèles animaux de laboratoire.
Il existe un besoin crucial d’études cliniques contrôlées pour évaluer l’efficacité, la sécurité et les protocoles optimaux pour chaque espèce et chaque pathologie.

Aspects éthiques de l’utilisation d’un produit animal : L’utilisation du venin d’abeille soulève des questions éthiques concernant l’exploitation animale. Il est crucial de s’assurer que la collecte du venin se fasse de manière durable et respectueuse du bien-être des abeilles.

En conclusion : L’utilisation des produits de la ruche chez les animaux est prometteuse, mais nécessite une approche prudente et éthique. La recherche doit se concentrer sur la standardisation, la sécurité, le bien-être animal et la réalisation d’études cliniques rigoureuses pour une application responsable en médecine vétérinaire.

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