Biochanine-A et la propolis rouge
Biochanine-A et la propolis rouge
La Biochanine A est une isoflavone présente dans diverses plantes.
La biochanine A est un isoflavonoïde que l’on trouve dans les produits naturels :
- Plantes légumineuses de la famille des Fabacées,
- Feuilles et tige du trèfle rouge (Trifolium pratense L.),
- Soja (Glycine max L.),
- Luzerne (Medicago sativa L.),
- Arachides (Arachis hypogaea),
- Carqueja (Genista tridentata L.),
- Pois chiches (Cicer arietinum L),
- Propolis rouge de Dalbergia.
On ne devrait pas dire propolis rouge mais propolis de Dalbergia. On ne qualifie pas les miels en fonction de leur couleur mais de leur origine florale, ce devrait être le cas pour les propolis.
Le Dalbergia ecastaphyllum est la principale source végétale de la propolis rouge brésilienne. Cette espèce végétale produit une résine rouge que les abeilles recueillent et utilisent pour fabriquer de la propolis
Quels sont les effets de la Biochanine A sur la santé humaine ?
La Biochanine A suscite un intérêt croissant en tant qu’agent thérapeutique potentiel pour les maladies inflammatoires.
Des études précliniques ont démontré les effets anti-inflammatoires significatifs du biochanine A dans divers modèles de maladies, notamment :
- L’arthrite,
- Les maladies pulmonaires,
- La neuroinflammation,
- Les troubles métaboliques.
De plus, le biochanine A présente des propriétés pro-résolutives en favorisant l’apoptose des neutrophiles et l’efférocytose (les cellules apoptotiques sont éliminées par les cellules phagocytaires).
Arthrite : La biochanine A a démontré des effets protecteurs dans des modèles d’arthrite rhumatoïde et d’arthrose, notamment en réduisant la douleur, les dommages aux tissus, l’accumulation de neutrophiles et la libération de cytokines pro-inflammatoires.
Maladies pulmonaires : La biochanine A a atténué l’inflammation et amélioré la fonction pulmonaire dans des modèles de maladies pulmonaires stériles telles que l’asthme et les lésions pulmonaires aiguës, tout en réduisant la propagation des agents pathogènes dans des modèles de maladies pulmonaires infectieuses telles que la pneumonie et les infections à Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l’impact de la biochanine A sur le contrôle du COVID-19, mais des analyses pharmacologiques de réseau et des études d’arrimage moléculaire in silico suggèrent un potentiel.
Neuroinflammation : La biochanine A a démontré des effets neuroprotecteurs dans des modèles de maladie de Parkinson et de lésions cérébrales ischémiques en supprimant la neuroinflammation, en réduisant les cytokines pro-inflammatoires et en améliorant la fonction cérébrale.
Altération du métabolisme : La biochanine A a amélioré la sensibilité à l’insuline, normalisé le métabolisme des graisses et réduit l’inflammation dans des modèles de stéatose hépatique non alcoolique induite par l’obésité, de diabète de type 2, de cardiomyopathie induite par un régime riche en graisses et d’athérosclérose.
Quelles sont les limites des connaissances actuelles sur la biochanine A ?
Voici les limites des connaissances actuelles sur la biochanine A et les recherches futures nécessaires :
Bien que de nombreuses études précliniques in vitro et in vivo aient exploré avec succès le potentiel anti-inflammatoire et pro-résolution de la biochanine A dans le contrôle de l’inflammation excessive et l’amélioration de la réponse immunitaire dans différents modèles de maladies, aucune recherche thérapeutique n’a été menée à ce jour sur la biochanine A administrée comme phytochimique isolé.
Les études cliniques menées à ce jour ont porté sur la supplémentation alimentaire à l’aide de sources riches en biochanine A ou sur l’étude de son analogue structurel, la génistéine.
La mauvaise absorption, la clairance systémique rapide (élimination) et le métabolisme accéléré de la biochanine A observés dans les études précliniques altèrent sa biodisponibilité, ce qui constitue un facteur limitant pour la thérapie d’un point de vue pharmacologique.
Les effets potentiels de la biochanine A sur l’homme n’ont pas été évalués adéquatement et il existe peu d’essais cliniques qui étudient les effets de formulations purifiées de biochanine A.
Il existe également un manque d’études portant sur l’innocuité et la toxicité de la biochanine A.
La faible solubilité et la faible biodisponibilité orale de la biochanine A, ainsi que ses effets indésirables possibles, pourraient être associées à des limites pour le développement clinique.
Bien que ces résultats soient prometteurs, des essais cliniques rigoureux sont nécessaires pour valider l’innocuité et l’efficacité du biochanine A chez l’homme.
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Quelles sont les recherches futures nécessaires sur la Biochanine A ?
Mener des études cliniques chez l’homme pour étudier les effets de la biochanine A en tant que phytochimique isolé.
Mener des études cliniques bien conçues, portant sur différentes conditions pathologiques, afin d’évaluer l’innocuité, la tolérabilité, le profil pharmacocinétique et l’efficacité de la biochanine A.
Étudier plus en profondeur les effets pro-résolutifs de la biochanine A, y compris l’induction de la production de médiateurs pro-résolutifs, la polarisation des macrophages et les voies de signalisation impliquées dans l’efferocytose (la phagocytose des cellules apoptotiques par les phagocytes, tels que les macrophages).
Déterminer l’impact des capacités pro-résolutives de la biochanine A dans d’autres modèles murins de maladies.
Explorer plus en profondeur l’innocuité et l’efficacité des effets anti-inflammatoires de la biochanine A dans les maladies inflammatoires, en particulier les maladies inflammatoires chroniques, en tenant compte de l’absence d’effets secondaires.